Télétravail et travail hybride : comment adapter son système d’information aux nouvelles formes de travail ?

38%, c’est le taux de salariés en télétravail selon les résultats du baromètre « Télétravail et Organisations hybrides 2022 » de Malakoff Humanis. Pour les entreprises, ce changement de paradigme s’inscrit dans la durée. Désormais, la possibilité de télétravailler est même un vecteur d’attractivité lors des recrutements. Or, ce changement n’est pas sans impact sur la DSI qui doit s’adapter à marche forcée vers ces nouvelles formes de travail qui peuvent aller jusqu’à remettre en question le fonctionnement, les logiciels et l’infrastructure technique d’une organisation.

Le télétravail : une réalité qui est partie pour durer

Autrefois considéré comme une pratique de travail novatrice destinée à un petit nombre de travailleurs, le télétravail est maintenant couramment utilisé dans les entreprises françaises. Il peut prendre différentes formes, telles que :
le télétravail partiel avec des jours de présence obligatoires (par exemple, tout le monde est au bureau les mardis et mercredis, et à distance les autres jours),
le travail hybride qui offre la possibilité de venir au bureau selon ses préférences ou avec un minimum de 2 ou 3 jours par semaine sur place,
le télétravail intégral où l’intégralité du temps de travail est effectuée à distance.
Aussi pratique qu’il puisse être pour les salariés, le télétravail n’est pas sans risque pour l’entreprise. En cause, une perte de contrôle des usages et des connexions, un risque supplémentaire pour la sécurité des données, une collaboration parfois difficile, et des questionnements sur la productivité réelle des équipes.

Comment adapter le SI au télétravail

Passer en mode télétravail nécessite un triple changement : technologique, organisationnel et managérial. Si la DSI intervient surtout sur la brique technologique, elle a aussi un rôle à jouer sur le plan organisationnel en partageant conseils et bonnes pratiques, et en construisant des processus clairs en matière de service desk, d’actions à entreprendre en cas de cyberattaques ou de fuites de données, etc. Parmi les équipements nécessaires – et au-delà des classiques ordinateurs portables, casques audio et logiciels de visioconférences – la DSI peut aussi se tourner vers :

• Une solution de SD-WAN pour simplifier la gestion et l’optimisation des réseaux, en améliorant la qualité de service et en réduisant les coûts. Elle permet également de prioriser le trafic des applications critiques et d’assurer la continuité des services en cas de panne d’une connexion.
• Un VPN pour sécuriser les communications entre les employés à distance et le réseau de l’entreprise en établissant des tunnels chiffrés, garantissant ainsi la confidentialité et l’intégrité des données.
• Une architecture technique dans le cloud avec des solutions en mode SaaS et IaaS pour réduire la charge de maintenance et de gestion des logiciels pour les DSI.
• Un outil de MDM pour gérer et sécuriser les appareils mobiles utilisés par les employés. La DSI peut alors contrôler l’accès aux ressources de l’entreprise, déployer des applications et des mises à jour, appliquer des politiques de sécurité et, en cas de perte ou de vol, verrouiller ou effacer les données sensibles à distance.

Pour la DSI, le travail à distance permet une réduction des coûts liés à l’infrastructure de l’entreprise, notamment en termes de locaux, d’électricité et de matériel. De plus, les coûts de maintenance et de support technique peuvent également être réduits grâce à l’utilisation de solutions cloud et de systèmes centralisés de gestion des équipements. Ce sujet est stratégique et il est très important pour les entreprises de se faire accompagner par des professionnels. Ces derniers peuvent agir sur plusieurs grands leviers : la sécurité de votre infrastructure technique, la formation de vos équipes, et la mise en place d’outils pour sécuriser vos données et vos communications. Dans un monde devenu numérique par défaut, la DSI est en première ligne.